Le métro de Beijing roule en toute fiabilité avec des batteries Saft depuis plus de 10 ans
Pour les plus de 10 millions de voyageurs qui empruntent son réseau chaque jour, le métro de Beijing doit assurer un trafic fiable et efficace. C’est pourquoi, ses rames roulent depuis 2006 avec des batteries embarquées au nickel, de technologie Saft. Après plus d'une décennie en opération, ces batteries fonctionnent bien et ce, après plusieurs millions de kilomètres effectués.
Considérée comme l’une des capitales les plus peuplées au monde, Beijing compte sur son métro pour soutenir la croissance de son économie et de sa population. Le métro de Beijing a ouvert ses portes en 1971. Dès lors, et plus particulièrement au cours des 20 dernières années, il n’a cessé de grandir pour devenir l’un des réseaux les plus empruntés au monde.
Le plus grand constructeur de trains de Chine, CRRC Changchun Railway Vehicles Company, a conçu les rames de métro des lignes 2, 6 et 15. À elles trois, ces lignes stratégiques transportent plus de deux millions de passagers par jour. La ligne 2 effectue une boucle intérieure autour des remparts de la ville Ming, la ligne 6 traverse plusieurs districts économiques et résidentiels importants, et la ligne 15 relie le stade olympique aux banlieues nord de la ville.
En cas de panne de courant, il est essentiel que des batteries embarquées puissent prendre le relais pour alimenter les principaux systèmes de sécurité et de confort, à savoir les systèmes d’éclairage, de ventilation, de signalisation et de communication des données, de freinage électromagnétique et de contrôle des portes. Et ce, afin de garantir la sécurité des passagers et du personnel.
Un partenariat de longue date entre Saft et Changchun Railway Vehicles Company pour le métro de Beijing
Lorsqu’elle a dû choisir les systèmes de batterie de la ligne 2 en 2006, CRRC avait les exigences suivantes : des performances prédictives et une faible maintenance. Le constructeur voulait aussi des batteries nickel durables qui puissent fonctionner jusqu'à 20 ans et supporter des températures élevées l’été. En effet, contrairement aux batteries au plomb, les batteries à base de nickel ont l’avantage d’éliminer le risque dit de « mort subite » qui, lorsqu’il se produit, peut causer des dommages soudains et irréversibles.
Grâce à ces exigences, le coût total de possession (TCO) du métro de Beijing est maintenu au plus bas. Le TCO d’un actif couvre son achat, son inspection, sa mise à l’essai, sa maintenance, son exploitation et son remplacement à chaque étape de son cycle de vie.
Des batteries légères et de petite taille sont un gain supplémentaire qui permet de réduire le TCO d’une rame de métro. Si elle est compacte, une batterie permet de libérer de l’espace pour les passagers et les autres systèmes, et sa légèreté réduit le poids global du matériel roulant, ce qui requiert moins d’énergie de traction. Ainsi, à chaque kilomètre parcouru et pendant 40 ans – soit le cycle de vie moyen d’un train –, l’opérateur voit ses factures d’électricité et ses émissions de CO2 diminuer.
Dès 2006, Saft a montré, résultats à l’appui, que ses batteries représentaient un avantage en termes de TCO. C’est pourquoi CRRC a commandé 96 systèmes de batteries pour les trains de la ligne 2.
Après avoir remporté le contrat pour la construction des trains de la ligne 15 en 2010, CRRC s’est a nouveau tourné vers Saft et a racheté 60 systèmes de batteries. Puis, entre 2012 et 2014, le constructeur a renouvelé sa confiance en nos batteries en achetant un lot de 166 systèmes pour les rames de la ligne 6.
Un service de maintenance intégral avec la garantie de l'expertise Saft
Notre intervention pour le métro de Beijing ne s’arrête pas à la livraison des systèmes de batteries. Sur place, nos experts fournissent aussi un service après-vente pour garantir une durabilité optimale et une exploitation fiable. Ce service technique permet aux techniciens du métro de Beijing d’effectuer une maintenance efficace des systèmes, et notamment de remplir les batteries d’eau pour remettre à niveau l’électrolyte.
Nous nous rendons à Beijing plusieurs fois par an pour inspecter les batteries, évaluer leur durée de vie et leur état et réaliser des tests de décharge afin d’établir un bilan de santé. Nous identifions également les éventuels problèmes et conseillons les équipes du métro de Beijing pour la mise à jour de leurs procédures. Nous leur avons, par exemple, permis de consulter les bonnes procédures de maintenance et conseillé d’effectuer quelques ajustements pour qu’elles correspondent aux plans opérationnels.
Des batteries en bon état après plus de 10 ans de service
En 2020, lors d’une visite d’inspection, nous avons pu constater que les batteries fonctionnaient correctement sur les trois lignes après, respectivement, 7, 10 et 14 années de mise en service et plusieurs millions de kilomètres parcourus. Malgré de légers dysfonctionnements, les batteries étaient en bon état. De même, les techniciens du métro de Beijing ont assuré qu’ils n'avaient eu recours qu'à très peu d'actions de maintenance corrective et qu’ils avaient utilisé très peu de batteries de rechange.
Grâce aux performances satisfaisantes de nos batteries après 10 ans en fonctionnement et à l’attention que porte CRRC au TCO, le métro de Beijing a bénéficié d’une solution embarquée rentable et intelligente sur le long terme.