Saft offre l’égalité des chances à ses femmes collaboratrices dans la science, la technologie et les batteries
Saft se réjouit du nombre de femmes qui occupent des postes de direction, mais à chaque niveau de notre compagnie, des femmes scientifiques et ingénieures de talent font aussi avancer notre entreprise.
Les batteries Saft sont utilisées pour l'alimentation de toutes sortes d'appareils, dans une variété d'applications, des dispositifs médicaux sophistiqués aux satellites, en passant par les data centers. En outre, nous sommes présents dans le monde entier, avec des bureaux et des usines dans 19 pays, et 4 000 collaborateurs de 49 nationalités. Dans chaque division de nos différentes activités, des femmes scientifiques, ingénieures et spécialistes de la technologie apportent leur expertise pour répondre aux attentes de nos clients : proposer le meilleur en termes d'innovation et de qualité.
À l'instar des autres entreprises axées sur les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM), il nous reste du chemin à parcourir pour atteindre une totale égalité des sexes. Près d'un quart (24 %) des collaborateurs de Saft qui exercent des emplois d'ingénieurs, de managers et autres postes professionnels sont des femmes, et notre main œuvre est à 30 % féminine. En conséquence, le soutien et le développement des talents les plus prometteurs sont devenus des priorités au sein de notre organisation.
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous souhaitons ainsi mettre en lumière le travail de 3 femmes occupant des postes STEM très différents chez Saft :
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Nada Hasnikova a rejoint Saft il y a 4 ans, en tant que cheffe de projet au sein du Centre de développement produit de Raskovice.
L'équipe de Nada est chargée du développement de la batterie Flex'ion de Saft, une batterie lithium-ion pour les data centers et pour d'autres applications essentielles ; elle offre plus de puissance et de sécurité, mais peut fonctionner à plus haute température, ce qui réduit son impact environnemental, car elle a besoin de moins d'énergie pour être refroidie. Le Centre de développement produit travaille actuellement sur de futures améliorations pour la deuxième génération de Flex'ion. En plus des tâches de gestion de projet classiques consistant à s'assurer que l'équipe respecte les délais et le budget, Nada affirme que ses missions au Centre sont incroyablement variées.
« Nous sommes une équipe de 13 personnes, je fais toutes sortes de choses. » raconte-t-elle. « Je connais très bien le processus de certification que nous suivons, les composants que nous utilisons et les aspects techniques du projet. »
Titulaire d'un doctorat en chimie des aliments et technologie obtenu à l'Université de chimie et de technologie de Prague, Nadia n'a cependant jamais souhaité faire carrière dans le monde universitaire.
« Je savais que je voulais travailler dans l'industrie pour mettre en pratique ce que j'avais appris, » confie-t-elle. Après un début de carrière dans le développement de produit d'une marque locale de jus de fruits détenue par Pepsi, au bout de 3 ans, Nada s'installe en Norvège.
Elle décroche alors un emploi dans un centre de recherche en aquaculture détenu par Skretting, l'un des plus grands fabricants d'aliments pour poissons au monde, et donne naissance à ses deux fils. Nada rend hommage à la législation norvégienne en matière de congé parental, qui offre une année de congé payé à répartir entre le père et la mère de l'enfant. Ceux-ci lui ont permis ne pas quitter la vie active pour élever ses jeunes enfants, un usage qui reste la norme en République tchèque. C'est lors du retour de la famille dans son pays natal qu'elle commence à travailler chez Saft.
Nada apprécie la culture de la flexibilité du travail, au Centre de développement produits. Elle n'est pas tenue à une routine de 9h à 17h et peut décaler sa journée de travail de 6h à 14h, pour s'adapter à l'équipe. De plus, la pandémie a largement généralisé le télétravail et Nada pense que tous, hommes et femmes, en bénéficieront et que les vieilles habitudes de répartition des tâches familiales finiront par disparaître.
Je n'y connaissais pas grand chose en batteries à l'époque, mais j'avais une formation technique et Saft recherchait une personne capable de comprendre des projets complexes.
Nada Hasnikova Cheffe de projet-
Sandrine Cobrun, responsable d'unité de production à la division Énergie Connectée de l'usine de Poitiers, travaille chez Saft depuis 2015.
Enfant, Sandrine est fascinée par le fonctionnement des objets et adore fabriquer des objets avec sa machine à coudre. C'est ainsi qu'elle se dirige vers l'ingénierie, parce que « je voulais faire quelque chose d'utile, et que c'était le moyen d'y parvenir, » explique-t-elle. Diplômée en ingénierie mécanique à l'INSA Lyon, elle travaille pour une marque de luxe comme ingénieure industrialisation, puis cheffe de projet au sein de l'usine de maroquinerie.
« Lorsque j'étais jeune ingénieure, je m'intéressais vraiment au développement produit et j'ai choisi l'industrie du luxe par goût pour le produit, » affirme Sandrine. « Lorsque je suis devenue manager, j'ai changé de point de vue, parce que le produit n'était plus la chose la plus importante : la priorité était de travailler tous ensemble en équipe, en gérant les relations et le développement. »
À Poitiers, l'unité de production dirigée par Sandrine produit 750 000 petites batteries par semaine, pour des applications civiles telles que les compteurs électriques. L'unité dispose de deux ateliers : l'un est équipé de chaînes de production automatiques et dans l'autre, les batteries sont assemblées manuellement. La production tourne 24h/24, 7j/7 et l'équipe a travaillé à plein temps pendant toute la pandémie.
Lorsqu'on lui propose le poste de responsable de production, Sandrine est enceinte de son premier enfant, et elle doit interrompre son travail avant d'accepter le poste, étant donné le caractère continu du travail au sein de l'unité.
« Il s'agissait d'un choix difficile, car une responsable de production se doit d'être disponible. » avoue-t-elle. « Mais mes responsables m'ont vraiment encouragée et poussée à accepter. J'ai donc pris le poste dès mon retour de congé maternité. C'était parfois très fatiguant, mais cela restait possible et j'avais le soutien indéfectible de mes managers et de mon équipe. Mener de front ma vie familiale et une vie professionnelle intéressante s'est avéré un challenge très positif. »
Sandrine ajoute que, même si les hommes sont toujours majoritaires aux postes de direction technique et de production, elle ne s'est jamais sentie lésée, en tant que femme ingénieure.
Chez Saft, j'ai eu la chance de travailler avec des femmes et des hommes qui m'ont inspirée et qui m'ont encouragée à progresser et à prendre plus de responsabilités. Je peux dire que mon genre n'a jamais été un obstacle.
Sandrine Cobun Responsable d'unité de production à la division Énergie Connectée-
Amelia Halsted, directrice commerciale au segment Aviation chez Saft à Minneapolis, travaille pour la société depuis 5 ans.
Pilote qualifiée, elle est également titulaire d'un diplôme de commerce et totalement passionnée d'aviation : « Je ne mets pas de frontière entre mon intérêt pour l'aviation dans ma vie personnelle et mon travail, » affirme-t-elle. « J'ai fait des études pour être pilote parce que je n'ai jamais imaginé faire quoi que ce soit d'autre ; je me suis toujours intéressée aux avions. »
Diplômée de l'université en 2001, alors que l'industrie de l'aviation est en plein marasme suite aux attentats du 11 septembre, elle accepte un poste opérationnel, l'un des seuls disponibles à l'époque. Heureusement, « j'ai adoré ça, » confie-t-elle. « J'ai commencé à me former sur la maintenance et la manière dont elle est gérée dans l'industrie aéronautique. »
Elle travaille avec des clients de l'aviation commerciale qui utilisent les batteries Saft dans le cadre de deux tâches vitales : l'alimentation des équipements d'avionique et la radio, mais aussi comme batteries de secours pour les situations d'urgence, afin de fournir de l'électricité au générateur auxiliaire de bord. Les deux-tiers de la flotte aérienne mondiale utilisent des batteries Saft.
Pendant la pandémie, alors que tous ces avions étaient cloués au sol, Amelia et ses clients de l'industrie aéronautique ont beaucoup appris sur ce qu'il advient des systèmes vitaux lorsqu'un appareil ne vole pas.
« De nombreux avions ont été acheminés vers des lieux de stockage et laissés au repos. Nous avons donc travaillé en collaboration avec nos clients pour mieux comprendre ce qu'il se passait lorsqu'un avion restait au sol pour une durée prolongée », explique-t-elle.
Depuis qu'elle travaille dans l'industrie aéronautique, Amelia raconte qu'elle est « presque toujours » la seule femme dans la pièce. Bien qu'elle n'ait pas été confrontée à une discrimination ouverte, elle remarque qu'aux États-Unis, dans le monde professionnel, on attend toujours des femmes qu'elles « aient une certaine apparence et un certain comportement ». Afin de combattre cette représentation, à son précédent poste de développement commercial pour un grand fabricant aéronautique, Amelia a participé à la mise en place et à la direction d'un conseil professionnel des femmes.
Ce groupe de bénévoles mettait en place des relations de mentorat, des opportunités de formation et de mise en réseau, en impliquant tous les employés et pas uniquement les femmes. En raison de l’implantation géographique de Saft dans le monde et de sa structure divisionnelle, elle n'a pas mis en place ce type de conseil à son poste actuel.